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9. Formes brèves et modernité

Sous la direction de Walter Zidarič

Numéro 9 - Juillet 2019

Ce numéro d’Atlantide est consacré à une sélection des communications entendues lors du colloque international, « Formes brèves et modernité », organisé à l’Université de Nantes les 26 et 27 janvier 2017, en collaboration avec l’Université d’Angers et avec le soutien de l’Université Franco-Italienne (UFI), de L’AMo, du CRINI, du CERIEC et du CRILA. Le colloque s’est tenu à la MSH Ange-Guépin de Nantes, et il faisait suite à une série de trois workshops sur les formes brèves itinérante entre Nantes et Angers tout au long de l’année 2016, grâce au soutien du CPER, qui avait permis de poser des jalons, pour éviter tout effet de dispersion, chacun ayant un objectif spécifique.

Le premier, organisé à l’Université d’Angers les 29 et 30 septembre 2016, avait visé à poser les premiers éléments de définition et avait défini les grandes lignes de cadrage de la notion de forme brève, afin d’identifier les points de divergence et surtout de convergence entre les approches de différentes disciplines.

Le second, organisé le 3 novembre à l’Université de Nantes, s’était centré sur deux disciplines des Arts du spectacle : la chanson et le cinéma.

Le troisième, organisé les 24 et 25 novembre 2016 à l’Université d’Angers, avait été centré sur la question des relations entre formes brèves et nouvelles technologies.

Chaque workshop avait laissé une place importante au dialogue, grâce aussi à la tenue de tables rondes qui avaient permis à des spécialistes de confronter leurs idées avec le public.

Les langues parlées lors de ces workshops étaient le français et l’anglais et, lors des dé-bats et des tables rondes, l’italien.

Les objectifs annoncés pour l’ensemble de ces workshops étaient de confronter les ré-flexions de chercheurs de disciplines et horizons divers à l’échelle régionale, nationale et internationale et de commencer à constituer un réseau de chercheurs intéressés par la notion de formes brèves.

Le colloque « Formes brèves et modernité » venait donc clore la phase préparatoire inaugurée par les workshops itinérants, en constituant une sorte de point d’orgue qui a confirmé et enrichi le réseau interdisciplinaire, international et multilingue de chercheurs autour de la question des formes brèves dans leur diversité.

Ainsi, ce numéro comprend des textes en français et en anglais qui témoignent d’un foisonnement d’approches différentes allant de la littérature espagnole du Moyen âge à la contemporanéité italienne du langage non verbal des gestes, en passant par la lecture sélective, ou comment lire autrement aujourd’hui, le Street Art, l’art de l’ici et de main-tenant, qui porte en lui-même la périssabilité, la littérature autrichienne, anglaise, italienne, les formes de salutations en croate, le tourisme littéraire et les nouvelles technologies, et l’univers juridique avec les live-tweets de procès, les séquences filmées et une websérie judiciaire.

La diversité des approches et des thèmes traités, dans cette perspective expressément interdisciplinaire qu’est la nôtre, a révélé, une fois de plus, l’importance de cette démarche qui ne cessera pas d’alimenter nos réflexions et celles des lecteurs.

Pour terminer, je tiens à remercier Mathilde Labbé pour son énorme travail dans la réalisation pratique de ce numéro, ainsi que mes collègues Cécile Meynard et Emmanuel Vernadakis de l’Université d’Angers, pour leur collaboration dès 2016.

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