-
4. Shakespeare au XIXe siècle
Sous la direction de Line Cottegnies et Gisèle Venet
Numéro 4 - Décembre 2015
Avant-propos - Line Cottegnies & Gisèle Venet « C’est shakespearien ! » : Shakespeare au XIXe siècle entre fascination et rejet Dans le langage commun, l’expression française « C’est shakespearien », comme les adjectifs « proustien » ou « kafkaïen », tente d’exprimer le sentiment qui saisit devant des situations ou des affects qui dépassent non seulement l’expérience ordinaire, mais surtout outrepassent tous les modèles littéraires plus familiers auxquels on voudrait se référer dans notre héritage culturel français. En particulier au théâtre, si longtemps dominé en France par les règles dérivées de la Poétique d’Aristote, alors que Shakespeare, en dramaturge maniériste et baroque, avait d’emblée rejeté tout aristotélisme. La résistance française, qui met en fureur Stendhal, coïncide bien en effet avec cet excès de fidélité à un théâtre dominé par les trois unités et le decorum horatien, et s’exercera sur le plan dramatique, comme l’a bien détecté Stendhal, à (...)
Table des matières
-
Traduire l’Angleterre : le Shakspeare de François Guizot
-
“Il est Shakespeare !” : le génie shakespearien dans quelques Vies françaises
-
“Point de Shakespeare, rien ; un ouvrage manqué” : I Capuleti e i Montecchi de Bellini et le “Shakespeare” de Berlioz
-
“That song tonight will not go from my mind” : souvenir mélodique et résonances shakespeariennes dans l’opéra du XIXe siècle
-
Balzac le “shakespearien” ? : Shakespeare dans La Cousine Bette
-
Shakespeare-Gautier : trait d’union, trait de génie
-
Volume intégral - Shakespeare au XIXe siècle
&
-
Numéro suivant | Numéro précédent